Lourdes : 1) la basilique supérieure, 2) du Rosaire, 3) l'église paroissiale, 4) l'église ukrainienne, 5) Anclades, 6) Saux, 7) Saint -Jean Baptiste (Lannedaré), 8) la chapelle du château, 9) la chapelle de l'hospice, 10)les Clarisses, 11) St Frai, 12) N-D des Apôtres (Biscaye), 13) Les Dominicaines, 14) chapelles du camp des Jeunes, 15) les chapelles médiévales oubliées, 16) les chapelles privées
1) Arcizac-ez-Angles, 2) Arrayou-Lahitte, 3) Arrodets-ez-Angles, 4) Artigues, 5) Berberust-Lias, 6)Bourreac, 7) Cheust, 8) Escoubès-Pouts, 9) Gazost, 10) Ger, 11) Germs-sur-L'Oussouet, 12) Geu, 13) Gez-ez-Angles, 14) Jarret-Ayné-Louzourm, 15) Julos, 16) Juncalas, 17) Les Angles, 18) Lézignan, 19) Lugagnan, 20) Ourdis-Cotdoussan, 21) Ourdon, 22) Ousté, 23) Ossun-ez-Angles, 24) Paréac, 25) Saint-Créac/ Justous/Antalos, 26) Sère-Lanso.
De style roman, la plupart de ces monuments ont subi d’importantes dégradations au XVIe siècle, en 1569, par les troupes de Jeanne d’Albret et de Montgomery. En moins d’un mois, au pas de course, la soldatesque huguenote a brûlé un nombre important de lieux de culte. Généralement ce sont les clochers qui ont souffert le plus des saccages. Ils pouvaient servir de tour de guet ou de défense (clocher-tour). Les chevets ont mieux résisté. Plusieurs tremblements de terre ont également été à l'origine de nombreuses destructions.
1) Argelès-Gazost, 2) Adast, 3) Agos-Vidalos, 4) Arcizans-Avant/ Chapelle St Roch, 5) Artalens-Souin, 6) Ayros-Arbouix, 7) Ayzac-Ost/ chapelle Sainte Madeleine, 8) Beaucens/chapelle de Bédouret, 9) Boô Silhen-Couret/Asmets, 10) Cauterets/chapelle du Mercadau, 11) Gez, 12) Lau-Balagnas/ chapelle Sainte-Castère, 13) Ouzous, 14) Pierrefitte-Nestalas, 15) Préchac, 16) Saint-Pastous/chapelle Sainte-Marie-de-Lurp/Chapelle et abbaye laïque Saint-Germès, 17) Saint-Savin/chapelle N-D-de-Piétat, 18) Salles, 19) Sère-en-Lavedan, 20) Soulom/chapelle Sainte-Haularia/ chapelle Saint-Martin, 21) Uz/chapelle de Pouey Aspé, 22) Vier-Bordes, 23) Villelongue, Ortiac/abbaye de Saint-Orens.
N-B : à côté de la graphie officielle française se trouve quand il est différent le nom gascon d'origine extrait du livre de Georges Peyruc Le pays de Lavedan, édition Saber, 1987. La date qui suit est celle de la fusion des communes.
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1-Barèges/ Chapelle Saint-Martin/Ermitage Saint-Justin-/Chapelle du Lienz, 2-Betpouey, 3-Chèze, 4-Esquièze-Sère, 5-Esterre/Chapelle Sainte-Marie, 6-Gavarnie, 7-Gèdre/N-D d'Héas, 8-Grust, 9-Luz-Saint-Sauveur/Chapelle musée/ Chapelle Solférino/Chapelle Sainte-Barbe/ Villenave, 10-Saligos, 11-Sassis, 12 Sazos,13-Sers, 14-Viey, 15-Viella, 16-Viscos, 17-Vizos (devenu Saligos en 2016).
N-B : à côté de la graphie officielle française se trouve quand il est différent le nom gascon d'origine extrait du livre de Georges Peyruc Le pays de Lavedan, édition Saber, 1987. La date qui suit est celle de la fusion des communes.
L’architecture militaire et noble
La région est parsemée de nombreux châteaux médiévaux dont la plupart sont en ruine et certains ne conservent que des amas de pierres à ras de sol. Ces châteaux contrôlaient les entrées des vallées pour protéger les habitants des incursions des pillards aragonais, navarrais ou basques, de la soldatesque des gens d’oïl, venue ravager le pays avec Simon de Montfort, ou de celle des partisans du parti anglais… ou français (quand les Anglais possédaient le Pays, après le traité de Brétigny en 1360). Puis de celle de Jeanne d’Albret avec ses huguenots dirigés par Montgomery. Parfois, ces châteaux étaient édifiés par les comtes de Bigorre pour surveiller leurs paysans souvent prompts à prendre les armes, en révolte contre le paiement des impôts, comme en pays toy (château de Luz). Parfois, ils devaient servir de résidence aux seigneurs et à leur famille, comme à Castelloubon ou à Omex. À l’exception du château de Lourdes, véritable forteresse qui entourait la ville d’une enceinte avec des tours de guet, presque tous ces châteaux étaient de taille modeste.
Dans l’économie agricole ancienne, Lourdes occupait une place importante. C’était un lieu de marché traditionnel (depuis 1 000 ans), à la jonction des riches plaines à maïs d’Ossun et de l’agriculture rude de montagne, essentiellement pastorale, du Lavedan.
Si, au Nord de Lourdes comme à Bartrès, Adé ou Poueyferré, on trouve encore des fermes en U, à cour fermée, copies modestes des grandes propriétés de la plaine d’Ossun (XVIIIe-XIXe siècles), en partant vers la montagne, cette architecture devient de moins en moins ostentatoire. Les villages ont un bâti plus serré. Les cours de fermes, quand elles existent, sont plus petites ; tandis que les imposants portails (portàus) ont disparu. Les remises et granges (bordes) sont souvent construites à l’extérieur du village, en bordure des prés et des estives.
"La fin du siècle et le début du XXème voit s'installer une deuxième vague dans les nouveaux quartiers thermaux (Argelès, Bagnères) ou résidentiels (Lourdes, Tarbes) abritant la haute société urbaine, notamment les nouveaux riches (entrepreneurs, hôteliers, commerçants par exemple) dont l'ascension sociale se produit précisément dans ces dernières décennies du XIXème et jusqu'à la Guerre de 14 ; d'où sans doute la recherche d'effets ostentatoires, un peu « tape-à-l’œil », dans le registre du « pittoresque », ou bien parfois de véritables pastiches des styles aristocratiques des siècles passés, de la Renaissance au Rococo. D'où aussi le choix des programmes constructifs, multipliant manoirs et « castels » qui constituent une sorte de déclinaison bourgeoise du château de la noblesse d'Ancien Régime ; en effet, ces vastes demeures, outre leur fonction de résidences confortables ou luxueuses, sont aussi un des lieux privilégiés de la vie mondaine ce qui explique l'importance de leur apparence extérieure et des pièces de réception. "Extrait d'un site d'architectes tarbais.
LES FRUITIÈRES
Une fruitière est une fromagerie traditionnelle de montagne où est transformé du lait cru, apporté par des éleveurs individuels réunis en coopératives, afin de le transformer en fromage. La fruitière représentait un lieu de stockage du lait produit en quantité durant les mois d'été, sous forme de grosses meules de fromages à pâte pressée et cuite, qu’un éleveur seul ne pouvait produire. La transformation permettait la consommation des fromages durant les mois d'hiver. En Bigorre, l'idée d'une coopérative n'était pas évidente, chaque producteur étant habitué à travailler seul et à vendre ses produits au premier acheteur. Son nom fruitière, vient du fait que les paysans mettent en commun le fruit de leur travail, en l’occurrence le lait.