Train
Tramway de Lourdes et de Bigorre
Le train Lourdes-Pierrefitte puis le PCL (Pierrefitte-Cauterets-Luz)
Funiculaire Pic du Jer
Téléphérique de Béout
Funiculaire de Barège et tremplin
Téléphérique Pic du Midi
Téléphérique du Pibeste - historique
Le train Tarbes-Lourdes- Pau
Le réseau ferroviaire
L’histoire du train dans le Pays des vallées des Gaves se confond avec la Compagnie des chemins de fer du Midi, maître d’œuvre pour la construction et l’exploitation de la plupart des lignes. L’État a cependant exercé une tutelle sur la Compagnie et parfois a tracé lui-même le réseau en tenant compte des revendications locales.
Les bascules
Les bascules publiques
Ce sont en fait les ancêtres de péages. Jadis toute marchandise entrant dans une cité devait passer par la bascule de l’octroi afin de verser un droit, source de revenus pour la commune. Les octrois furent supprimés en 1943. Mais certaines bascules continuèrent à servir à peser les marchandises au droit des marchés pour certaine transactions. La grande majorité a été supprimée. Nous avons relevé à ce jour seulement quatre bascules publiques : à Aucun, Lau-Balagnas, Pierrefitte et Gaillagos.
Le Lavedan, riche en calcaire fut dès les âges les plus anciens, un grand fournisseur de chaux extrait de ses pierres. Les Romains ont largement utilisé comme liant, ce matériau facile d’élaboration. Les Wisigoths et leurs successeurs continuèrent de l'utiliser comme mortier, jusqu’à l’apparition du ciment au XIXe siècle. Aussi le pays est-il couvert de fours à chaux dont la quasi-totalité actuellement, sont à l’état d’abandon, mais ils n’en constituent pas moins une partie de notre patrimoine industriel, qui un jour, espérons-le sera pris en considération. Témoin des usages et du savoir-faire ancestral, ce petit patrimoine interpelle.
Les carrières anciennes , en activité, les ardoisières anciennes, en activité (une)
Les carrières anciennes
Voir aussi le dossier patrimoine naturel : les carrières et leurs produits
Une partie du dossier se trouve dans Patrimoine naturel : les mines.
Ici nous avons mis les principales mines, celles qui possèdent encore de beaux restes industriels ou une histoire riche.
Par ordre alphabétique
Les mines d'Arrens
Extrait tiré du livret d'André Fourcade Échos d'Azun 1985.
" Après avoir travaillé du 4 avril 1920 au 30 septembre1924 à l'ardoisière d'Estaing, exploitée par M. Joseph ELLISSALDE, Maître ardoisier, d'Arrens, mon père Joseph, a été mineur aux Mines d'Arrens du 13 octobre 1924 au 26 mars 1926, puis chef de poste du 5 décembre 1928 au 28 octobre 1929 . D'après lui, les métaux importés de Pologne étaient meilleur marché que ceux découlant des mines du pays . Et pour appâter les financiers, on disposait dans les galeries de la mine, des minerais polonais, beaucoup plus riches en teneur que le nôtre . Ainsi, les échantillons prélevés lors de leurs visites attiraient les investisseurs, subtil subterfuge qui ne pouvait honnêtement durer.
S'il y a deux mini-industries, proches de l'artisanat et spécifiques du Pays de Lourdes, c'est bien la fabrication de médailles et de cierges. Très emblématiques depuis les Apparitions de 1858, elles subsitent encore sous la forme de deux entreprises locales, qui, malgré de nombreux déboires ont réussi à se maintenir, en évoluant vers la production de qualité, représentant un faire-valoir patrimonial.
La conjugaison de riches forêts pour la fabrication de charbon de bois, de torrents pour la force motrice et la présence de minerais de fer à Ferrières ont permis au sud du Piémont de voir apparaitre et se développer une industrie fort active, celle des cloutiers. Le pôle le plus réputé, même jusqu’en Espagne et ce, dès le XIIIe siècle, était celui de Saint- Pé.