Vont être exposés dans cette rubrique, les circuits qui vont être proposés aux touristes désireux d'approfondir leur connaissance du Pays des Vallées des Gaves. Seront successivement présentés :
1) la voie Charlemagne,
2) les voies secondaires de Saint-Jacques,
3) le circuit de Lourdes médiéval,
4) Route européenne de d'Artagnan
5) le circuit Bernadette
En attendant de nouveaux circuits.
La via Charlemagne est à l’origine d’un projet touristique européen permettant, entre autres, de jumeler les chemins de Saint-Jacques aux légendes médiévales. L‘objectif : la mise en valeur du patrimoine commun européen représenté par les vestiges naturels ou bâtis ayant pour fondement l’histoire de Charlemagne de son neveu Roland et les chansons de geste, d’origine carolingienne, dont les fameuses légendes des quatre frères Aymon et de leur cheval Bayar (Baïar). Légendes connues dans toute l’Europe. La longue épopée de nos héros était au XIIIe siècle, appréciée des Jacquets (1), car elle était racontée non seulement par les trouvères et troubadours, dans les différentes cours seigneuriales d’Europe, mais aussi par tous les bateleurs de foire.
Les chemins oubliés de Saint-Jacques
« Le chemin de Saint-Jacques qui était tous les chemins fut une création continue à travers les gîtes de hasard offerts dans la montagne par des hommes profondément croyants. Dans ces espaces où aujourd’hui il n’y a plus rien que des bêtes lâchées pour le seul usage extensif de la montagne, il faut armer son imaginaire historique d‘indices et des traces qui restent. Il faut d’abord comprendre la spécificité du chemin médiéval… » Robert Borie, archives Montaigu.
SAGA DES CHEMINS DE SAINT-JACQUES EN BIGORRE
Origines
Le pèlerinage à Compostelle a été créé suite à la découverte en Galice des supposées reliques de Jacques de Zébédée (apôtre Jacques le Majeur) au début du IXe siècle, par Pelagos (ou Pelagius), ermite vivant dans les bois, près de la future ville de Compostelle, vers 813. Ce pèlerinage devient au XIe siècle, un grand pèlerinage de la chrétienté médiévale. Mais, il faut attendre la prise de Grenade en 1492, par Ferdinand d'Aragon et Isabelle la Catholique, pour qu’il devienne officiellement l’un des « trois grands pèlerinages de la Chrétienté », avec ceux de Jérusalem et de Rome, par une bulle papale d’Alexandre VI Borgia.
3) Circuit de Lourdes Médiéval
Les textes que nous présentons sont dus principalement à la plume de Jacques Omnès, archéologue amateur, ex-propriétaire-restaurateur du Castet Naü d’Azun. Ils ont été proposés à la Ville de Lourdes pour l’élaboration d’un projet de parcours touristique « Evocation de Lourdes au Moyen Age ».
La réalisation de ce projet tardant, son auteur bénévole, pressé par le temps, nous a demandé de publier ces textes afin d’en garantir une certaine existence. J'y ai rajouté quelques compléments d'informations.
PARCOURS EVOCATION DE LOURDES AU MOYEN AGE
Lourdes au Moyen Age est un parcours historique tentant d’évoquer l’importance de la cité médiévale de Lorda (Lourdes), avec son château fort, lieu de résidence des comtes de Bigorre au XIIème siècle, et ses deux lignes de fortifications aux douze tours.
Le Lourdes historique a été victime de son développement économique depuis les évènements de 1858. Les destructions du patrimoine médiéval n’ont jamais cessé, jusqu’à une date récente. Seules deux tours des remparts sont encore visibles, dont une transformée en habitation collective.
C’est donc un cheminement en grande partie virtuel auquel nous vous convions, en espérant que les illustrations et les plans présents sur les panneaux arriveront, l’espace d’un instant, à vous faire approcher ce Lourdes médiéval.
Le parcours, réalisable en une heure, comporte 15 stations. Trois escaliers le rendent peu accessible à des gens à mobilité réduite. Pour un accès plus aisé, le parcours peut-être fait à l’envers.
Si notre département n’a pas su profiter du projet européen de la via Charlemagne, il n’en a pas été de même pour cet « Itinéraire Culturel Européen » qu’est la voie des itinéraires de d’Artagnan. La municipalité de Poueyferré vient de voter son accord de participation au projet.
Durant plusieurs années, certains de nos intervenants, se plaignaient de l’absence de pèlerins dans la ville haute et proposaient nombre de variantes de lieux à visiter, comme, par exemple, un musée du Vatican ou de la Préhistoire.