Les bascules
Les bascules publiques
Ce sont en fait les ancêtres de péages. Jadis toute marchandise entrant dans une cité devait passer par la bascule de l’octroi afin de verser un droit, source de revenus pour la commune. Les octrois furent supprimés en 1943. Mais certaines bascules continuèrent à servir à peser les marchandises au droit des marchés pour certaine transactions. La grande majorité a été supprimée. Nous avons relevé à ce jour seulement quatre bascules publiques : à Aucun, Lau-Balagnas, Pierrefitte et Gaillagos.
Aucun
À Gaillagos bascule itinérante qui mériterait une restauration y compris son abri
Pompes à eau -Fontaines
Pompe à eau d'Argeles, chemin de L'herbe pompant l'eau des canaux d'irrigation des champs voisins. Photos J. Omnès
Les bornes-fontaines à Lourdes :
Ces fontaines de fonte fabriquées à Lyon ont été posées dans les rues de Lourdes dès 1852. Au nombre de six, elles étaient alimentées par une machine hydraulique puisant l'eau au pont du Caoutchiou. Et ce, jusqu'à l'arrivée d'eau potable dans toutes les maisons, suivie de l'obligation de retirer les tuyauteries de plomb. Il en reste très peu, dont celle-là, boulevard de la Grotte, près du pont Saint-Michel. Il y en avait une rue de la Grotte, à côté de l'hôtel Saint-Jean, au début de l'avenue du Paradis.
Les machines des pastilles Malespine à l'eau de Lourdes. On peut les voir au Musée du chocolat à Cambo. Voir aussi le dossier patrimoine humain, les personnages, Malespine
Le pétrin
Le laminoir
Les machines du chocolatier Pailhasson visibles également au musée du chocolat à Cambo. Voir aussi le dossier patrimoine humain Pailhasson.
Herradet
Ou travail à ferrer. De même, il reste peu de ce petit patrimoine qui servait à ferrer chevaux, mulets et... boeufs et vaches. Si les pattes du cheval peuvent être soignées ou ferrées par le maréchal-ferrant ou le charron sans cet instrument car il peut tenir sur trois pattes. Il n'en est pas de même pour les boeufs qui doivent être soulevés grâce à des sangles actionnées par des poulies. J'en ai trouvé un ci -dessous à Escoubès-Pouts. Il a été restauré par la commune. Il y en aurait deux privés, chez Mr Noguès à Gez-Argelès et à Paréac.
Illustration de Pablo Tillac
Machine à tailler les grains des chapelets, musée de Nay