Les ruches
Dans les régions voisines on peut rencontrer des balcons à ruches. Inconnus ou disparus dans le Pays des vallées de gaves, il a cependant été découvert à Silhen un alignement surélevé de plus d'une quinzaine de niches à ruches.
Niches à ruches à Silhen. Photo J. Omnès
Support de ruches du pays d'Aure (vallée voisine). Une porte donne accès au balcon à ruches.
Dessin d'après une photographie d'un balcon à ruches à Marjevols en Lozère
Abreuvoir pour bétail
Herradet ou métier à ferrer
Peu nombreux en Bigorre, on peut en voir un restauré par la commune au village d'Escoubes-Pouts. Si les boeufs ou mules des champs n'avaient pas besoin de ferrage, il n'en était pas de même pour les bêtes qui effectuaient des transports sur des routes empiérrées. Elles devaient être ferrées comme les chevaux. Mais, comme les mules ou les boeufs ne pouvaint rester en équilibre sur trois pattes, il était nécessaire de les soulever. Cela se faisait grâce au treuil de l'herradet ou métier actionné par le charron ou le maréchal ferrant du village. Il s'agissait d'un portique de bois auquel étaient fixées des sangles que l'on passait sous l'animal qui était alors soulevé. L'officiant et son adjoint se protégeaient par un épais tablier. Il y aurait un herradet privé à Gez-Argelès.
Illustration de Pablo Tillac
Escoubes-Pouts, détail
Maquette d'herradet au salon des "hobbies"
Le long d'une route longeant le lac de Lourdes, rencontre insolite d'un beau puits en moraines. Malgré la rusticité de son apparence, il semble récent ou du moins rénové.
Salles
Il s'agit du puits de la maison-ferme-poulailler lauréate de la mission Stéphane Bern pour la sauvegarde du patrimoine (Loto du patrimoine). La propriété se trouve à Salles sur le chemin du Bergons.
C'est le petit édifice situé à la sortie du village en direction de Lourdes. Bâtiment privé où l'on peut voir sur les planches de rives gauche gravé « ABRI POUR LES PAUVRES ».
Au rez-de-chaussée se trouvent un lavoir et un « laytès », nom en bigourdan de l'ancêtre du frigidaire ; petite pièce où coule de l'eau en permanence venant d'une source et qui permettait à la ferme d'en face de maintenir le lait au frais. À l'étage se trouve un pièce qui servait de dortoir pour les gens de passage, l'entréest à l'arrière. Ce petit bâtiment très rare danla région a été entièrement rénové début 2020.
En 2020 :
L'arrière, entrée du gîte. Photos J. Omnès
La Villa Gazagne aujourd'hui partie de la mairie a été achetée en 1989 à M. Gazagne. Elle abritait dans son jardin
un pigeonnier de briques rouges qui se trouve maintenat à Anclades (hameau de Lourdes) faisait partie de la villa Gazagne. Cette annexe d’une demeure bourgeoise est l’un des derniers exemples d’une demeure qui permettait à son propriétaire de se hausser au sein de la hiérarchie sociale. Il a été sauvé de la destruction, lors de son acquisition par la ville, comme annexe de la mairie. Démonté brique par brique, il a été réinstallé à la sortie du village, en face des anciennes carrières, pour le bénéfice de club des colombophiles.
Pigeonnier de Chèze
Sablière
En poursuivant notre balade sur les hauteurs d’Ouzous, en direction de la « sablière » curieux de savoir comment cela se présentait une sablière de montagne, nous sommes heureusement « tombé » sur un sympathique garde du parc Il était assis sur un muret qui était à l’origine de ladite sablière. Sans son explication nous ne pouvions imaginer que nous étions arrivés au but de notre démarche.
Il parait que le long de certains cours d’eau de montagne, dans notre région, on édifiait des murets susceptibles de ralentir le cours du ruisseau. Celui-ci déposait à cet endroit nombre de graviers et de sable que les paysans locaux venaient chercher pour leur construction. Nous avons été tellement pris par ses explications que nous avons oublié de faire une photo du sable abandonné derrière le muret.
Garde du parc sur le mur de la sablière. Photo J. Omnès