Il était courant dans le Sud-Ouest : Bigorre, Béarn et Pays Basque, de décorer les linteaux de portes de bois ou de pierre, de motifs sculptés. Leur origine est fort ancienne, ils avaient un but magique : éloigner les esprits maléfiques, les démons et sorcières (mau adas) et metre son foyer et tout visiteur sous la protection divine. Cette présentation prophylactique a lentement évolué au fil des siècles, vers des signes à tendance plus décoratives. Il est sûr que de nos jours, on ne voit dans ces gravures que des éléments d'ornementation.
Le linteau, cette pièce de pierre ou de bois reposant sur deux montants ou jambages et délimitant la porte sur sa hauteur, était à l'origine, horizontal. Petit à petit apparait vers le XIVe siècle, le linteau en accolade qui se développe jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ce n'est que lentement, et surtout au XVIIIe siècle, qu'il s'incurva pour atteindre une forme arrondie, cintrée, dont le claveau ou clef de voûte, pièce centrale, permettait la stabilité de l'ensemble. Les habitants de ces vallées avaient l'habitude d'y graver tant sur le linteau que sur le claveau ou au-dessus de celui-ci (fronton), divers motifs permettant d'identifier son occupant, avec nous l'avons vu, des objectifs religieux, prophylactiques, ou décoratifs, mais aussi de distinctions sociales ou politiques.
Un ouvrage De porte en porte en Val d'Azun par Martine Cazabonne avec une documentation importante a été édité par Monhélios en 2015.
Linteau en arc en accolade
Les principaux motifs des linteaux
La rosace. Motif fréquent que l'on retrouve aussi sur les meubles. C'est un élément ornemental, facile à dessiner, car, grâce à sa géométrie, il pouvait être réalisé avec un simple compas. Elle eput être considérée comme un dérivé de symbole solaire antique.
Le coeur droit ou inversé. Motif populaire et religieux ancien. Il représente l'amour, l'affection. Dans certaine maison religieuse on trouve quatre coeurs réunis sur la pointe, en forme de croix (Salles), symbole du bonheur.
La virgule et le svastika. La virgule, élément celte, est censée représenter une feuille de gui, plante sacrée des druides. Elle devait protéger les personnes et les troupeaux en détournant les influences maléfiques. Associée à trois autres virgules, elle forme un svastika où croix à quatre virgules qui devient alors un symbole solaire, représentant les quatre saisons, les quatre éléments (terre, eau, feu, air) et le mouvement éternel de la vie. Ce motif est plus fréquent en pays basque sous le nom de lau buru. C'est un symbole positif ; il doit attirer sur la maison, bonheur et prospérité.
La spirale ou S. D'origine celte, son symbolisme s'apparente à la course annuelle du soleil. Les six mois de sa croissance jusqu'au solstice d'été sont représentés par la partie montante du s, et les six mois décroissants, par la partie descendante.
L'étoile à ciq branches ou pentagramme est un symbole céleste Elle est comme le nombre cinq, symbole de la perfection0
L'étoile à six branches. Composée de deux triangles inversés et enlacés, c'est l'emblême du judaïsme
L'ovale. Symbole de la fécondité
Les motifs végétaux. Les branches aux feuilles stylisées, semblables à des feuilles d'acacia, au bouquet de un, deux ou trois éléments peuvent être présentées avec ou sans un vase, ou avec une base formé de deux virgules opposées. C'est le symbole païen de la fertilité et de la prospérité.
Les motifs religieux. Ils correspondent souvent aux lettres IHS (Jesus Hominis Salvator-Jésus Sauveur des Hommes avec parfois les lettres AM (Ave Maria), les deux surmontés d'une croix. Il s'agit là, de mettre la maison, sous la protection divine. Lorsqu'ils sont complétés par un calice et ou des étoiles à cinq branches (symbole céleste), il peut s'agir de la maison d'un prêtre ou d'un abbé laïque. Parfois, on peut noter la présence d'une coquille Saint-Jacques (à partir du XVIIIe siècle), référence à Compostelle ou d'un ostensoir.
La fleur de lys ou la couronne. Ces motifs indiquent parfois l'orientation politique de son propriétaire : royaliste ou bonapartiste. mais le plus souvent pour le lys c'est a représentation d'un symbole chrétien comme la trinité, ou la pureté.
La fleur à quatre pétales, genre trèfle à quatre feuilles, parfois en regardant de près, ce sont des coeurs en forme de croix.
La marguerite. Il s'agit là d'un élément décoratif très populaire, il paraît, influencé par Marguerite de Navarre, surtout en Béarn. Laure Latanne -Bey pense au symbole de l'étoile de Vénus
La date parfois accompagnée d'initiales ou du nom ou des initiales du propriétaire, indique l'année de construction de la maison.
Une devise, plus rare en Haute-Bigorre, plus fréquent en Béarn et Soule.
La ou les chèvres accompagnées d'un arbuste ou broutant de part et d'autre un arbuste. Évocation de l'activité pastorale du village.
L'échancrure en forme de lobe souvent surligné par une rangée de demi-boules ou une échancrure légère en son milieu se dirigeant vers le haut, dénote un linteau ancien, d'époque gothique.
Le quadrilobe ou quatre arcs de cercles encastrés dans un carré (dessin du bas). Ce décor est parfois décoré de motifs divers : des fleurs de lys à l'extérieur ou des besants à l'intérieur, parfois un cœur, symbole récurrent de l'alliance des époux, se trouve au milieu, dessin du haut.
La croix de Malte.
Le noeud de Salomon. Dans sa forme la plus simple, le noeud de Salomon est formé de deux anneaux entrelacés à angle droit où certains reconnaissent un symbole d’alliance, en particulier entre la terre et le ciel.
L'épi de blé. Symbole de vie.
Le losange. Très courant, c'est la figure protectrice par excellence. Facile à réaliser, on le retrouve un peu partout, tant sur les linteaux, que sur les portes ou les mobiliers. Mais il a perdu au fil des siècles son sens magique pour devenir un simple élément décoratif.
Quadrilobes
Voir le dictionnaire des symboles par Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Robert Laffont, Jupiter, 2000. Et Wikipedia
Villes et villages par ordre alphabétique (Photos J. Omnès, sauf indication)
Agos
Daté de 1793. Rue Longue
Rare décor local aux quatre virgules, lamburu basque.
Anclades
Tige à double virgules
Antalos (Saint-Créac)
Photos J. Omnès
Linteau de l'abbaye laïque de la famille Dufourc : JESUS MARIA des deux côtés d'une croix, SPES NOSTRA, IHS, ANTOINE DUFOURC. Les caractères à droite et à gauche du nom ont été bûchés. probablement sous la Révolution. Il y avait à gauche, noble et à droite, écuyer. Le claveau dessous qui semble de bois, fixé sur le claveau de pierre marque 1757. Voir l'historique de l'abbaye à patrimoine architectural, églises canton de Lourdes-Est, Antalos.
Arbéost
Claveau du portail plein cintre de l'église décoré de motifs végétaux
Arcizans-Avant
Entrée XVIIe siècle, d'une maison noble, Hélas la porte moderne dépareille un peu l'ensemble ainsi que la lampe sur le linteau. Photo J. Omnès
Arcizans-Dessus
Claveau daté de 1760, gravé du nom du propriétaire Abadie. Belle porte au décor quadrilobé autour du heurtoir en forme d'anneau et encerclé de motifs géométriques en relief.
Linteau daté de 1753. Photo J. Omnès
Argelès-Gazost
Linteau du presbytère, une lettre B se trouvait scellée au centre (traces de rouille), celle de la famille Bergugnat, ancien propriétaire. Elle est entourrée d'une couronne de végétaux. Le tout encadré par des entrelacs et des feuilles d'acanthe . À droite, sur la route de Pierrefitte, au rond point, le linteau aux trois ovales, gravé de deux croix de Malte est probablement celui d'une maison religieuse. Photos J. Omnès
Château d'Ourout. Entrée noble à l'encadrement de marbre et au linteau plein cintre protégé par un auvent de pierre nous offre une date difficilement lisible sur le claveau : 1798. La construction de la maison qui appartenait au XVIIIe siècle à un apothicaire est antérieure.
Linteau Renaissance, arc en accolade, place . Nous ignorons si la porte cloutée est d'époque.
Portail de la forge Bégué au claveau orné d'une fleur (marguerite ?) datée de 1672. Une partie a été transformée en garage (entrée de l'autre coté) gardant la forge intacte. Voir patrimoine industriel
Arras-en-Lavedan
À gauche, belle porte cochère du XVe siècle, composée d'un arc en ogive doublé d'un arc plein cintre/ Doumec de Granhou. Ce n'était pas l'entrée principale mais l'entrée "technique" La principale est représentée par la photo de droite, le linteau est daté du XVIIIe siècle. Photos J. Omnès.
Linteau en anse de panier,1885, éléments floraux avec étoile. Photos J. Omnès
Porte des cagots de l'église paroissiale
Maison Sacase 1782 Linteau 1787
PEU ET PAIX ARRAS -EN-LAVEDAN - UNE ENIGME
Lors de nos recherches sur les maisons nobles d'Arras- en -Lavedan,, nous avons appris l'existence d'un doumec qui se trouvait à l'emplacement de l'école. Il se dit, que lors de la démolition par le dernier propriétaire Jean-Baptiste Massot-Bordenave, fils d'un notaire tarbais, qui vendit les ruines à Jean Nogué entrepreneur, ce dernier construisit l'école avec les pierres restantes, dont celle de la tour toujours debout..
Mais l'histoire du village nous apprend que Jean-Baptiste aurait emporté avec lui l'encadrement en pierre de la porte avec son imposte. Sur le claveau de celui-ci il y aurait eut écrit « PEU ET PAIX PIERRE HOR 1654 ». Hor pour Horcentut d'Adas, un ancien propriétaire.
Il l'aurait placé dans sa maison de Sarrouilles près de Tarbes. Nous n'avons trouvé aucune trace de cette porte à Sarrouilles.
En revanche, il se trouve qu'en grimpant au mont de Gez au-dessus des Gerbes nous avons rencontré une vieille maison dont l'encadrement, fait du marbre rouge de la carrière au-dessus possède un imposte sur lequel est mentionné : PEU ET PAIX PIERRE LARDMEIL, ANI 1665.
Majestueuse porte du XVIIe siècle aux Gerbes, à Arras-en-Lavedan?
Copie par l'abbé Dulac semble-t-il du claveau du doumec.
Étonnante coïncidence que nous retrouvons la même formule du philosophe Pierre Charron (1648-1718) et le même prénom à quelques kilomètres de distance. Une question se pose : la première pierre a t-elle vraiment existé, dans l'affirmative où se trouve-t-elle ?
Il y avait-il des rapports de parenté entre ces deux maisons ?
Arrens- (Marsous)
Le village d'Arrens possède de nombreuses maisons anciennes avec de belles portes sculptées.
À l'entrée du village, linteau de 1691 avec l'IHS protecteur, suivi de IE les probables propriétaires ; les pieds-droits sont un peu faibles
Fenêtre XVIIe
Maison en face de l'église, c’est l'ancien presbytère, avec une très belle porte, un vrai chef-d’œuvre.
Sur le linteau, il est écrit : fait par Soutric Pre (Pierre) d'Arrens-Marsous 1868. Dessous, l'ancre encadrant les armes papales (tiare et clefs de saint Pierre) est le symbole de l'espérance. Un superbe heurtoir en forme de poisson orne le centre de la porte.
Les sculptures épiscopales de Monseigneur Laurence sont représentées par le chapeau d'évêque avec une cordelière à 20 houppes (2X10) encadrant une croix ancrée et surmontée de trois étoiles. Pourquoi dix, alors que les évêques ont droit à six houppes ? C'est parce qu il a été nommé assistant au Trône pontifical. Pour le blason, il s'agit du blason de son village natal Oroix. Mais la croix pattée est devenue une croix ancrée. Les armes officielles de l'évêque étaient les suivantes : "d'or à la croix ancrée de gueule entourée d'une gloire d'or, au chef d'azur chargé de trois étoiles posées en fasce avec l'exergue Virtus et Lux."
En revanche, la présence d'une couronne ducale peut paraître étonnante. Cela a t'il un rapport avec le fait qu’il ait été nommé évêque de Tarbes par le roi Louis-Philippe ? En partie basse, les deux branches de laurier symbolisent la puissance et l'immortalité.
Au bas de la porte : croix de procession à une traverse (celles des cardinaux ont deux traverses) et bourdon croisés derrière la Bible.
Sur le claveau de pierre, l’arbre de vie (motif végétal) est orné par deux virgules à sa base et deux étoiles à cinq branches. L’étoile à six branches à la base serait une référence aux tailleurs de pierre.
Il parait que Mgr Laurence évêque de Tarbes du temps des Apparitions de Lourdes (1858) serait venu dans cette maison pour surveiller les travaux de la restauration de Poueylaün.
Blason d'Ozoir
À droite, blason réalisé par le même ébéniste Soutric, pour la sacristie de N.-D de Piétat à Barbazan-Debat
Au bas de la porte : croix de procession à une traverse (celles des cardinaux ont deux traverses) et bourdon croisés derrière la Bible. Photos J. Omnès
Porte de style Louis XV, avec sculptures en relief représentant des lyres symétriquement opposées à des lys ou de tulipes et plus bas en creux, des coeurs.
Reprise des coeurs de la porte.
Une date 1782. Arrêt de fenêtre à la mode locale avec le béret
Linteau surmonté d'un fronton simple. Heurtoirs classique. Photos J. Omnès
Claveau marqué 1752, décor à la coquille. Photos J. Omnès
Linteau ancien sur corbeaux, probablement médiéval, anciennement maison du curé au XVIIe siècle, d'où le IHS en creux sur la serrurerie .
Linteau surmonté d'un fronton aux motifs encadrés de deux spirales. La porte a de beaux motifs sculptés , mais il faut jouer avec la lumière pour les voir. Photos J. Omnès
Linteau ancien gothique Porte à deux vantaux, avec imposte travaillée et encadrement de bois
Eléments floraux avec "crosses à gerbes"
Décor classique aux losanges, linteau à anse de panier
Décor à la marguerite, heurtouir ciselé
Imposte ajouré, assez nommbreux à Arrens
Maison de Camelat
Saint Pierre avec ses clefs et saint Joseph avec sa hache.
Eglise d'Arrens, porte du XIXe siècle, réalisée par Pierre Fauret, menuisier-charpentier d'Arrens, en haut présentation de saint Joseph et saint Pierre surmontés d'un décor à feuilles d'acanthes reprenant celle du tympan de pierre.
En bas, les instruments de la Passion.
Linteau qui se trouvait sur la porte d’entrée de l'hospice de Pouey Laun, et qui, à sa démolition a été transféré sur un mur extérieur de l'église d'Arrens. Il représente le "IHS" correspondant à Jésus sauveur des hommes, imbriqué dans un AM : Ave Maria. Ce Cartouche est encadré de cinq besants, ornements architecturaux en forme de pièce de monnaie. Au-dessous, une date 1591. Ce linteau a été analysé par Arnaud Lalanne dans sa chronique sur Pouey Laun, tome 1 et le baron d’Angrain : Arrens et la chapelle de Pouey Lahun page 49. Le dessin est de G. Ferrer
(Arrens) Marsous voir aussi à Marsous
Encadrement de bois avec un linteau représentant sous la date 1822, une fleur de lys en partie buchée surmontée d'une couronne impériale (?) Peut-être un nostalgique de lEmpereur cherchant à effacer un symbole de la royauté ?
Porte de l'église
Porte de droite linteau, daté de 1862
Artalens
Jean- Louis Boudirie, 1869. Photo J. Omnès. Très beau travail de la pierre.
Aspin
Belle porte de la mairie Coeur sur monté dun végétal daté 18
Porte Renaissance
Porte en anse de panier, une restauration de la colonnette serait la bienvenue. Photos J. Omnès
Étonnant dessous du support haut de l'ancienne colonne. Elle était retenue par un creux et une bosse. L'inscription, soit donne la date 1560 soit IHS, je pense Ihs comme bénédiction de la maison. À droite, petit chapeau de couverture d'un poteau. Photos J.Omnès
Finesse de détail dans une base de pilier.Photos J. Omnès
Aucun
Au-dessus, le claveau est buché (?) Une fleur de lys ? A droite, Maison Camps, daté 1832, rare décor aux trois virgules encadré de deux vases surmonté chacun d'une plante à deux virgules et trois feuilles.
L'élément central du bas à trois feuilles fait penser à un linteau de Juncalas (maison Cahusacq). Ici il est encadré par deux étoiles à six branches incrustées dans un cercle.
La grande maison, sa porte et son escalier sculpté auraient été, d'après son propriétaire, réalisés par ses aieux grâce aux campagnes napoloniennes.
Juncalas, maison Cahusacq
Linteau de fenêtre.
Linteau avec corbeaux XIIIe siècle, détail du corbeau, 7 rue Barbé chez Isabelle Bagdassarian. Photos J. Omnès
Ce motif de la croix de Saint-André, se retrouve sur la porte d'entrée en étage de la tour classée monument historique à l'entrée du vllage, ce qui laisse à penser que c'était le même propriétaire d'après J-M Prat, charpentier du village : et lui fait dire que c'ette maison, près du ruisseau, pouvait être le silo à grains de l'Ordre de Malte. Nous avons la même croix Saint-André à l'église d'Arcizans-Dessus
Maison Dounlets -Noalis, notaire du village, linteau daté de 1868, avec trois branches d'olivier.
Devant le musée du village, linteau d'un château
Ayros
Maison noble de la famille Linteau de fenêtre trilobés et geminée en réemploi
Ayzac-Ost
Beaucens
Dans un quartier éloigné de la commune, maison ancienne avec des encadrements de portes médiévaux aux formes grossières, mais repiqués au XVIIIe siècle (1759) pour avoir des pieds-droits alors à la mode
Berberust-Lias
Linteau 1734
Le claveau indique 1787
Il est indiqué 1853, mais sous la lampe, sur le claveau, il ya une autre date : 1897 ?
Détail A R=F=T 1853
Boô Silhen
La maison se trouvant au pied de l'église du village de Silhen, il est fort probable qu'elle était le presbytère, donc son linteau daté de 1783 représenterait un ostensoir, comme à Bun. Reste à trouver l'origine de cette maison.
Bun
Motifs étonnants sur cette porte de belle facture : dont le croisillon sur le couvre-joints, les roses, noeuds, coquillages stylisés au sommet ; et au niveau de la serrure, de part et d'autre, un curieux motif végétal ou animal, genre serpent ?
Détails Photos J. Omnès
Linteau daté de 1889
Détail de la porte. Photos J. Omnès
Dans le secteur nous trouvons également un claveau de porte sculpté daté de 1913 et représentant une tige de lierre dont les feuilles encerclent une fleur stylisée à quatre pétales.Cette couronne végétale symbolise l'attachement et la fidélité.
À droite, linteau de la mairie, ancienne maison de la famille de notables Duf (f)ourc d'Anthian, dont certains membres avaient été prêtre, d'où la présence des deux ostensoirs auréolés d'une frise en dents-de-loup ; au centre 1836-Joseph Dufourc, père.
Sur les hauteurs de Bun, belle facture aux motifs XVIIIe siècle. Photos J. Omnès
À la même maison, étonnant et beau chapiteau en marbre blanc
Cheust St Celse 1780 avec une marguerite classique. Pierre en réemploi du presbytère ?
Linteau 1832. Photo J. Omnès
Claveau 1830
Chèze
Porte du presbytère du XVIIe aux beaux piedroits moulourés terminés en leur sommet en arc en accolade. Son linteau est daté de 1621 ; chiffre précédé d'un IHS (Jésus sauveur des hommes) suivi d'un AM (Ave Maria). Le H est surmonté d'une croix.
Esquièze
Rare porte des XIV- XVe siècles. Photos J. Omnès
Photo de Lux, Argelès-Gazost, avec nos remerciements 07/2023
Ce linteau en bâtière en réemploi est daté de 1579. Il nous présente la même marguerite ou décor floral à sept pétales ou boucles que le linteau voisin dans le village (Maison David). Mais il est plus riche en personnages et animaux. La date est encadrée par IHS (Iesus Hominum Salvator - Jésus Sauveur des hommes) et le symbole de Marie : AM entrelacés. A droite, est présenté un chasseur à l'arc ou à l'arbalète, accompagné de son chien. Il vise deux chèvres broutant un arbuste, censé être dans l’iconographie locale, l’arbre de vie (1). A sa gauche un paysan part au travail avec un instrument aratoire sur l'épaule à moins que cela soit un bûcheron avec sa cognée. Au centre, la fleur de lys censée représenter la trinité est surmontée de deux volatiles (colombes) buvant dans un calice, symbole de la vie éternelle, surmonté d'une croix. Un caprin et un poisson complètent le décor.
Le linteau présenté au musée pyrénéen est une copie en ciment réalisée par les Le Bondidier.
Celui de Nestalas en ciment se trouve fixé sur le pignon d’une maison moderne ayant appartenue à l’abbé Pragnères, ancien curé de Nestalas, aumônier des cimes et « viandard » d’isards (2) il est l’auteur de « Ã la poursuite des izards (3)» Ce linteau possède quelques détails identiques à celui d’Esquièze. Contemporain des Le Bondidier, on pourrait penser qu’il a été moulé en même temps que celui du musée pyrénéen. On trouvera peut-être un jour, dans une correspondance, son origine.
Mais, ici le chien suit et non précède le chasseur, l’ours remplace la chèvre et le poisson, la rosace a disparue, le paysan-bûcheron est remplacé par un joueur de flûte (flaüta) et de tambour à cordes (tunn tunn).
Quant à l’inscription ADIOU SIAT, on pourrait la traduire par A Dieu soyez. Dieu aurait dû s'écrire Diù. Particularisme local, coquetterie de l'abbé ?
(1) Ce sujet de caprins broutant un arbuste est présent dans la région sur de nombreux décors, dont sur les fonts baptismaux d'Aucun.
(2) Près de 600 descendus à son actif.
(3) izards avec un z, édité chez Cairn
Copie en ciment du Musée pyrénéen
Copie en ciment de Nestalas
Ce linteau de porte se retrouve au niveau de la rue comme pour orner un soupirail. Il présente le classique IHS :Jésus "sauveur des hommes" et le non moins classique AM (Ave Maria), suivi de la date : 1518 ou 1618 ? Le nom du propriétaire, Bd (Bernard ?) ACHA, puis plus bas RNAUT est surmonté d'une croix pattée. À l'origine, la maison abritait des tisserands
J
Monogramme de Jésus IHS et de Marie, suivi de 1624. Le tout surmonté de la croix protectrice du foyer
La maison de David "so de David" Cette pierre en réemploi est marqué 1583. Elle est accompagnée d'un monogramme de Marie, AM, Le A de Ave est gravé selon la typographie basque avec une barre chevauchant le sommet de lettre (1). À sa droite, le cœur est renversé. Pourquoi renversé ? Les significations sont assez nombreuses pour n’en garder qu’une : le symbole de l’amour. Il est décoré de trois rosaces à six branches (2) et est surmonté par une fleur de lys symbole de la pureté de Marie (3). Sur celle–ci domine un volatile agrémenté d'une croix. La marguerite à gauche, à sept pétales ou entrelacs serait peut-être, selon Laure Latanne, le symbole de l'étoile de Vénus. À l’opposé, à, droite le nœud de Salomon pourrait-être deux cœurs entrelacés. C'était le domicile des maires Louis et Denis Laffont-Comera
La maison possède un linteau marqué 1788 AL
(1) Certains auteurs y voient une influence romane.
(2) Certains auteurs y voient les armes de la famille noble locale Monblanc qui sont ausssi trois épées (église de Sère).
(3) Ce mobilier a de nombreux degrés de lectures. On peut y voir aussi le symbole de la trinité.
Voir le A basque.
Ce linteau droit est décoré d'un quadrilobe étiré dans lequel est marqué le nom du propriétaire, Pierre Salbat, avec une date, 1845. Il est surmonté d'une étoile à cinq branches. Deux végétaux entrecroisés encadrent et soulignent le cartouche. L'ensemble est bordé par deux ailes en spitrale du style XVIIIe siècle que l'on rencontre souvent dans les retables des églises.
Estaing
Porte de la ferme Pénogué de la fin du XVIe siècle qui a été démolie vers l'an 2000. Voir patrimoine architectural maisons- granges
Esterre
Linteau à fronton. Photo J. Omnès
Ferrière
Très beau et riche linteau gravé de motifs divers : croix pâtée à huit branches bordée par deux virgules, surmontant une croix chrétienne encadrée de deux rouelles et surmontée par deux marguerites, une éventuelle référence à Marguerite de Navarre (nous sommes proche du Béarn), placées à droite et à gauche d'un coeur.
Le cartouche tout aussi chargé nous offre de grandes arabesques au-dessus d'une date 1841, encadrées par deux rouelles et surmontées par deux croix basques. Une croix chrétienne se trouve au centre. Toute cette décoration est bordée par deux spirales. Photo à mettre
Gaillagos
Porte transformée en fenêtre avec linteau daté de 1754. Photo J. Omnès
Gazost
Porte en anse de panier, d'une ferme de Gazost, datée 1617. Photos J. Omnès.
Ger
Claveau aux motifs végétaiux
Belle porte de la maison bigourdane, maison Pradas de la famille Poueymidanet, vendue vers 2014 à une personne de Dubaï :
À Ger (en hauteur) ABIE et 1650. Linteau en réemploi dans la rue principale à l'entrée de la maison Pradas. La maison n'existait pas lors de l'élaboration du plan napoléonnien. Cliché Sassus.
Photo J. Omnès
Jarret
Maison Canton, linteau marqué 1773 . C'est l'un des plus vieux linteaux rencontré avec celui de Léret.
Hameau de Jarret : Léret
Le linteau serait de 1753. Photo J. Omnès
Juncalas
Claveau de la maison Cahuzacq, en bois probablement initialement peint en bleu et marqué1876. Sa signification m'est inconnue. Photo J. Omnès
1801-1802
Linteau marqué 1802, porte secondaire de la maison où a travaillé Monseigneur Laurence, alors barbier.
Justous
Linteau Renaissance, semble être du réemploi du fait dela qualité de la maison. Photo J. Omnès
Les Angles
Linteau de la faderne des Angles : l'agneau pascal. Photo J. Omnès
Lézignan
Lahitte
Lau -Balagnas
Photo prise en 1980, J-M Prat d'Aucun. Il reste plus rien chemin du Salhiet
Superbe linteau avec le noeud de Salomon, disparu lors de la scandaleuse démolition de la maison
Cette maison à toit de chaume (il n’y a plus de chaume sur la photo) et à pignon à redents qui a été rasée par son propriétaire vers l’an 2010, était l’une des plus anciennes maisons de Haute-Bigorre, probablement des XVe-XVIe siècle. D’après son linteau richement décoré, il est évident que le propriétaire n’était pas un paysan lambda.
En l’analysant, on pencherait pour la maison d’un curé, soit de l’église paroissiale soit de la chapelle de Sainte Castère, du château d’Abilhac (rasé lui aussi il y a peu) qui est juste en face, sur la colline. Il n’y avait pas d’abbé laïque (abbé lay) à Lau, d’après Jean Bourdette
En effet, sous la forme d’un nœud de Salomon, nous avons le monogramme IHS (Iesus Hominum Salvator). Le signe en forme de mini croix, au-dessus du I serait le point de la lettre. Ce cachet rappelle celui qui se trouve encastré dans le mur extérieur de l’église d’Arrens.
Dessins de J.-M. Prat d'Aucun
L’interprétation du second sceau est un peu plus délicate. D’après l’ancien charpentier d’Aucun il représenterait l’arbre de vie encadré par deux chèvres stylisées. Thème récurrent en Haute-Bigorre qui a trait aux psaumes 42 et 43 évoquant une biche qui a soif de Dieu. L’arbre de vie représentant l’eau de la source divine. « Comme la biche vient s’abreuvoir à la fraicheur de la source, je m’avance vers toi seigneur, car j’ai soif de toi »
Une autre explication plus rationnelle, celle de Aenaud Lalanne qui considère qu'il s'agit du A et M de l' Ave Maria comme pour Poueylaün. C'est très classique ; mais ce qui est original, c'est que retourné, le "M" devient comme un Omèga "W" et le A reste un Alpha, et on obtient un Chrisme, comme sur les linteaux d'entrée d'église !
Dessin de J.-M. Prat Chèvres stylisée face à l'arbre de vie comme sur certains bas-reliefs haut-bigourdan
Lézignan
Lias
Marqué 1853
Lourdes
Claveau rue du Bourg, on peut voir les initiales du propriétaire au-dessus, des deux côtés.
À droite, rue du Château linteau daté de 1664. Grange Cassagnous devenue après un rajout d'un étage en 1894, une pension de famille. Voir la photo dossier patrimoine architectural, les granges.
Rue de la Paix : à droite, linteau de l'hôtel dela Paix, peinture de Guy Trousselle, macaron IIIe République.
Cadre et linteau XVIIIe siècle, rue du Fort. 1781. Photos J. Omnès
Linteau de la maison Cazaux- Moutou, ancien maire de Lourdes et propriétaire du four à chaux voisin. A droite, portique de l'hôtel Gallia Londres. Photos J. Omnès
Le Gallia, détail. A droite rue du bourg, ancienne maison Dembarrère XVIIIe siècle.
Photos J. Omnès
Détail du linteau de la maison Dembarrère avec les lettres LD.
Cité Albert 1er, linteau en béton, copie des linteaux commandés par Margalide Le Bondidier pour le musée pyrénéen. Origine fréquente : le Béarn et le Pays basque. Ici, la chèvre classique de droite a été remplacée par un ours. Photo Fait Eric
À droite, détail de la porte de Dembarrère. Photo J. Omnès
Beau claveau au coeur, hélas en "désharmonie" avec une plaque 12, de surcroit inutile
Superbe porte de l'école Auzon. Linteau avec les instruments du savoir : livres, alphabet, compas, mappemonde.
Décor de porte aux arums ? Chapelle du château fort. Photo J. Omnès
Luz-Saint-Sauveur
Belle porte en ogive de l'anciennemaison des Hospitaliers de Saint-Jean-de -Jérusalem. Photo Lux d'Argelès avec nos remerciements
A l'arrière de la porte en ogive Motif floral reposant sur une petite tête d'homme, encadrée de deux coquilles (Rue du Calihour)
Entrée monumentale classique, XVIIIe siècle, digne d'une entrée d'église. Linteau à arabesques. Curieux motif géométrique (Rue du Caillou)
Linteau gothique daté 1593 Beau travail de ferronnerie. Photo Eth Omi
Claveau à quatre initiales, suivie de 1765. Photos J. Omnès
Motifs de marguerites
Linteau daté de 1809, d'une ancienne maison bourgeoise devenue presbytère. Curieux motif à arabesque qui semble courant à Luz. Ce linteau ressemble à celui de la troisième photo. Photo J. Omnès
Coeur inversé avec date : 1768
Place de l'église
Belle fenêtre médiévale à besants, rue Sainte-Barbe
Marsous
Photo de droite, claveau marqué 1833. Sur l'imposte de la porte, deux svastikas inversés (à revoir).
Photos J. Omnès
Linteau marqué 1822. Le second 1736. Photos J. Omnès
La fleur de lis bûchée à la Révolution a été surmontée d'une couronneroyale sous Louis XVIII !
Détail 1736.
Linteau et fenêtre XVII -XVIIIe siècles. Aucune inscription
Linteau de l'église
Omex
Face à l'église. Etonnant linteau face à l'église 101 ? Surmonté d'un ostensoir, marguerites et branche d'acacia
Porte de l'église, 1769
1833 avec un otensoir, encadrés de branches d'acacia
Pierre en réemploi sur un pignon, marguerites, calice ?
Ourdon
Croix à virgules encadrées d'un S, du presbytère Photo Auriol Bernat Photo J. Omnès Photo J. Omnès
Ousté
Daté 1804.
Linteau décoration florale
Pierrefitte-Nestalas
Porte de facture simple, restaurée, encadrement bois
Arche faite avec deux type de marbre dont celui, rose du Hautacam
Porte en ogive dite des Anglais (XVIIe -XVIIIe siècle), voisine du porche ci-dessus. Ancienne propriété de la famille lourdaise Estaun, au XXIe siècle
Rue Bossuet, fenêtre géminée sans sa colonette, avec, gravée à sa base un noeud de Salomon
Dans la rue Bossuet
Linteau maison Pragnères
Ce linteau est en ciment. Il se trouve fixé sur le pignon d’une maison moderne ayant appartenue à l’abbé Pragnères, ancien curé de Nestalas, aumônier des cimes et « viandard » d’isards (1) il est l’auteur de « Ã la poursuite des izards (3)» Ce linteau possède quelques détails identiques à celui d’Esquièze. Contemporain des Le Bondidier, on pourrait penser qu’il a été moulé en même temps que celui du musée pyrénéen. On trouvera peut-être un jour, dans une correspondance, son origine.
Mais, ici le chien suit et non précède le chasseur, l’ours remplace la chèvre et le poisson, la rosace a disparue, le paysan-bûcheron est remplacé par un joueur de flûte (flaüta) et de tambour à cordes (tunn tunn.
Quant à l’inscription ADIOU SIAT, on pourrait la traduire par A Dieu soyez. Dieu aurait dû s'écrire Diù. Particularisme local, coquetterie de l'abbé ?
Copie du musée pyrénéen
Linteau du père Pragnères. Photo J. Omnès
(1) Près de 600 descendus à son actif.
(2) izards avec un z, édité chez Cairn
Préchac
Saint-Pé-de-Bigorre
Porte de la maison Lias, école Sainte- Elisabeth
Porte Saint-Pierre
Institut Sainte-Elisabeth, maison Lias. Très ancienne demeure reconstruite en 1653, par la famille Lias. Les parties les plus anciennes sont situées dans la cour avec la tour escalier (XVe-XVIe siècles). La porte principale sur la rue (photo du dessus) date du XVIIIe siècle, elle est un bel exemple du travail des cloutiers locaux. Voir Patrimoine architectural Canton de Saint-Pé. Photos J. Omnès
Portail de la Mairie, maison du général baron d'Empire Jean-Marie Vergez XVIIe-XVIIIe siècles. À droite, sous les arcades, ce petit bonhomme surmonté des armories de la maison signifierait, selon l'Office de Tourisme " ici vous avez le gîte et le couvert." Photos J. Omnès
Fenêtre et porte de l'OT restauré. Photo J. Omnès
L'art de recupérer une porte ancienne et de la réutiliser dans une structure moderne. Photo Omnès août 2021
Quelques linteaux sculptés de Saint-Pé
Fleur sur étoile Aux armes de la cité (deux clés) surmontées d'une croix. Maison d'un ecclésiastique ?
Etoile à six branches
Une poule ? Les éléments animaliers (poule, pigeon, chèvre) sont plus rares que les éléments géométriques
L'un des plus beaux sur une maison abandonnée. 1847- PH
A l'entrée du village, côté Lourdes
Dans la rue principale. Entrée de l'église du monastère. Photos J. Omnès
St Pé, entrée de l'abbatiale par le Petit séminaire. On lit ANNO CHRISTI MDCCXI, année du Christ 1711.Photo J. Omnès
Tympan de la porte aux armes de saint Pierre
Entrée du petit séminaire. Photo J. Omnès
Linteau XVIIe siècle : 1642
Porte de jardin; surmontée d'une croix. Photo J. Omnès
Saint-Savin
Linteau gothique arcs en accolade reposant sur deux corbeaux
Découverte sur la façade de l'école, en août 2023, cette porte du XVIIe siècle avec un linteau un peu faible en arc en accolade et des piédroits qui semblent avoir été retaillés au XVIIIe siècle
Saligos
Belle porte avec une curieuse sculpture : un volatile, une clef et un macaron représentant ?
La croix saint André classique -- Vache et fer à cheval symbole de porte-bonheur
Sur le claveau en pointe de diamant, surmont&é de trois lignes verticales reposant sur une moulure terminée à chaque extrémité par une spirale, comme le claveau ci-dessous À côté nous pouvons lire 1812 H.P.
Ancien restaurant d'où les deux chaînes qui soutenaient l'enseigne. J.L. 1869
Porte du XIXe siècle en anse de panier, avec son claveau décoré d'un pot recevant une branche de laurier. Ce pot est surmonté d'un bandeau terminé par deux spirales, le même décor plus petit se trouve au-dessous. Ce motif à spirale est repris des deux côtés de l'ove de la pierre de parement au-dessus du linteau. Le tout donnant une certaine prestance classique à la porte de cette demeure. Nous retrouvons cette ove sur un linteau d'Uz
Ici nous avons à faire à un arc en plein cintre avec le même décor que celui déjà étudié ci-dessus : un pot orné d'un végétal.
Salles
Claveau de la faderne, face à l'eglise, quatre coeurs en croix, celle contre l'église possède le même linteau
Croix de Malte 1799. Maison en retrait de la rue principale, en contrebas.
Sassis
Sazos
Dans l'ovale tenu par deux griffons protecteurs de la maison, de ce linteau en anse de panier, il est mentionné : A. ABADIE-D1831 G- B. ABADIE. Ce sont les propriétaires de cette ancienne abbaye laïque d'après la tradition orale, devenue maison des anciens . Cet ovale est encadré en partie haute par deux serpents, symboles de la renaissance (cf les mues) et en partie basse par deux éléments de végétaux. Sous l'étoile, dans la clef d'arc : une étoile à cinq branches, symbole céleste, bordée de deux marguerites classiques, deux petites dans un cercle et une plus grande dans un losange. Photos J. Omnès
Détail
Ci-dessous le linteau sculpté se trouve à l'étage supérieur, l'étage de l'habitation, il est date de 1637. À la base nous avons un serpent protecteur allongé à la langue fourchue, au-dessus peu visibles Jean Comet 1617 encadré de deux chouettes , une de chaque côté du linteau. Le rez-de-chaussée était réservé aux animaux.
Linteau ancien fin XVIIIe siècle sur une porte moderne. L' étoile à cinq branches est encadrée par deux carrées englobant aux quatre coins quatre quarts de cercles.
Porte et linteau gravé du XVIIe siècle. La lecture en est difficile D'après E. Dupire il yaurait inscrit L.B. 17 IHS 76 et dessous F.D. PERISS 1605+
Portail du XVIIe siècle dont la partie de gauche, suite à un agrandissement, a été rempacée par un pied droit de pierres taillées. Photos J. Omnès
Inscriptions illisibles, mériterait un nettoyage
1803, surmonté d'un lamburu (croix basque), entre deux figures géométriques
Soulom
Cette fenêtre de la fin du XIIIe siècle aux personnages sculptés bien connue des locaux a été l'objet de plusieurs interprétations. ier à sonnaille et à pis, qui semble être une vache. Sur le piédroit de droite se détache un volatile à fleur de lis, mais sur le piédroit de gauche, l'usure du temps a effacé la sculpture.
Uz
Même décor d'ove sur le claveau de cette porte en anse de panier, qu'un linteau de Saligos
Vier (Bordes)
Encadrement de porte d'une belle maison de maître, au claveau daté de 1870 et aux jambages sous forme de pilastres. Le fronton et le linteau ne semblent pas issus de la même carrière. Proche de l'église, cette grande maison a dû être celle de l'abbé Lay (abbé laïque), ce qui laisse supposer que l'entrée est postétieure à la cration de l'"abbaye laïque". Pour rappel, la fusion de Vier (Bièr) Bordes a été réalisée par un decret de septembtre 1848 (1)
(1)Archives des H-P : M1602, M1606
Viger
Maison Albert Abadie. Porte moderne sculptée par le propriétaire. Encadrement et linteau à fronton, typique de la région en pierre dite de Lourdes. Sur la seconde porte, linteau marqué 1760. Photo J. Omnès
Maison Mascaras claveau de porte 1759 et de fenêtre avec une coquille Saint-Jacques : halte jacquaire ?
Porte de la sacristie de l'église arc en accolade marqué 1656. Photo J. Omnès
Villelongue
Linteaux en réemploi. Motifs géométriques. Clichés Guy Trousselle
Maison Arbouix
Villenave (hameau de Luz)
Maison avec un beau linteau marqué 1786
Viscos
À la maison d'hôte-restaurant, le linteau marqué de 1873, nous présente les initiales des anciens propriétaitres L C. Les moulures de la porte représentent un losange sur chaque battant