Dans vos déplacements, vous aurez certainement l’occasion de découvrir dans des hôtels anciens, des gîtes installés dans de vieilles demeures, ou des maisons "bourgeoises" de très beaux départs d’escalier sculptés. Ces sculptures représentent souvent des animaux, parfois des plantes ou des fleurs. Au début de nos investigations, lors d'un séjour dans un hôtel d'Argelès, nous avions pensé à des maîtres ébénistes ambulants qui proposaient leurs ouvrages à partir d’un catalogue. La réalité était plus pragmatique. Selon des érudits locaux, ces œuvres étaient commandées à des ateliers spécialisés, comme celui de Claverie à Lourdes. Pendant plus de cent ans (environ 1710-1835) cet atelier a réalisé de véritables chefs-d’œuvre que nous avons retrouvés un peu partout en Lavedan, Pays toy et en Pays de Lourdes : Cheust, Ger, Juncalas, Villelongue, Argelès-Gazost, Lourdes, Saint-Pé… D'autres ateliers ont suivi. Les animaux avaient parfois des valeurs symboliques : le serpent ou le lion devait protéger les biens, le singe, plus tardif était purement décoratif. On le rencontre à l’hôtel Beau Site d'Argelès-Gazost, comme à la demeure des Maisongrosse de Ger. Il existe également entre autres, un beau départ à l’hôtel des Templiers de Luz-Saint-Sauveur et dans la maison du général Maransin de Lourdes (rue du Bourg). Paul Lafon a réalisé un ouvrage illustré par une carte, de toutes ses découvertes, essentiellement dans le département. Nous le portons à votre connaissance avec nos compléments d'information. Nous remercions vivement l'auteur pour son aide efficace.
En gras, les rampes exécutées par l'atelier Claverie de Lourdes. Carte réalisée par P. Lafon
Historique
À la fin XVIIIe siècle, la plupart des églises locales avaient leur retable, il fallait trouver d'autres débouchés aux ateliers d'ébénisterie ; la décoration de rampes d'escalier pouvait ouvrir un nouveau marché, même si les escaliers eux-mêmes étaient réalisés par des charpentiers. Bien que passant de la symbolique religieuse à la symbolique profane, la plupart des ateliers rivalisèrent d'imagination pour magnifier les intérieurs des maisons bourgeoises. Après des décorations florales et végétales, un véritable bestiaire fut mis à l'honneur, souvent associé aux symboles des moissons : faucille, fléau, gerbes de blé... et parfois religieux, mais plus rarement. René Escafre, président de la Société d'Etude des Sept Vallées, y voit une influence rousseauiste. Parmi les animaux, on rencontre souvent des singes et des serpents, mais aussi des chiens, chats, rats, pigeons...
Si la mise en valeur de leur maison était la première considération des propriétaires, le côté superstition n'en était pas moins présent ; les éléments choisis étaient parfois susceptibles de protéger l'étage des chambres et parfois d'apporter de futures richesses ou d'engendrer des mariages heureux.
Paul Lafon d'Arras-en-Lavedan a réalisé un ouvrage fort complet sur le sujet (édition Monhélios)
Évolution
La plus ancienne rampe sculptée découverte à ce jour, date de 1777. Elle provient de la maison Pélafigue d’Arras-en-Lavedan (Voir photo ci-dessous). Nous sommes en plein baroque : végétaux sinueux, rinceaux, anses de panier. On est tenté, faute de preuve, de penser à un travail de l’atelier Claverie de Lourdes. Le modèle de rampe à arcade très en vogue au XVIIIe siècle (genre trombone en position verticale) sera repris dans toute la vallée jusqu’à la fin du siècle, pour être remplacé par des barreaudages droits, de section carrée. Les animaux feront lentement leur apparition. On trouve le premier départ animalier, encore à Arras, en 1780, dans la maison Bourguine. C’est un enchevêtrement de feuilles dans lequel surgit un serpent. Le bestiaire prend donc naissance avec un animal biblique. Créature maléfique pour protéger la maison ? Viendront ensuite les animaux domestiques, chiens, chats au milieu d’entrelacs de végétations abondantes, dont la vigne, les gerbes de blé, souvent accompagnés d’instruments aratoires (faucille, fléau…). Une mention spéciale pour le singe de l'atelier Claverie qui apparait tardivement vers 1780 pour disparaître vers 1830, après une abondante ornementation. L'inspiration sur la sculpture de ces animaux "exotiques" sur les escaliers aurait trouvé source lorsqu'un frère de Joseph Claverie serait revenu finir ses jours, après avoir vécu à Gibraltar. Voir l'historique des Claverie dans le dossier Patrimoine architectural, les trésors du Lavedan. Le dernier des Claverie, Jean, frère aîné de Joseph et fils du doyen Jean, étant décédé en 1820, on peut penser que des ouvriers de l'atelier auraient pu continuer l'oeuvre des maîtres. Oeuvre qui fut reprise probablement par la suite par celui de l'atelier Rives-Cabeillat de la rue du Bourg à Lourdes, le père Claverie avait épousé une fille Cabeillat (Marie). Dans les années 1770 nous avions aussi l'atelier de Jean Dauphole qui exécuta le retable de l'ancienne église paroissiale et l'atelier de Pierre Péteilh, mais nous n'avons pu leur attribuer une oeuvre particulière.
Rampe à arcade, très en vogue au XVIIIe siècle. L'encyclopédie Planche XII, figure 116.
Une mention spéciale doit être faite pour les rampes à figures naïves. En effet, poussées par la mode locale, à orner les escaliers, certaines personnes (sculpteurs anonymes ?), pour honorer la qualité de la maison, ou de leur maitre, se sont lancées dans l’aventure. À commencer par les militaires napoléoniens, probablement des déserteurs qui ont quitté leur régiment, lors de la campagne de Toulouse, suite à l’avancée de Wellington. Paul Lafon, auteur de l’ouvrage Mystérieux escaliers de Bigorre a pu en dénicher deux dans le Davantaygue, avec des uniformes bien précis : shako à pompon, Légion d’honneur... Dans le même esprit on peut signaler certaines sculptures naïves d’aigle impérial, profession de foi napoléonienne (?), qui sont souvent placées aux étages supérieurs à l'abri des regards étrangers et de personnages représentant soit un homme, soit une femme. Le plus bel exemple se trouve à Chèze.
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Rampes par ordre alphabétique des villages
Agos, Arbouix,Argelès-Gazost, Arras-en-Lavedan, Arrens (Pouey Laün), Aucun, Ayros, Barège, Cauterets, Cheust, Chèze, Davantaygue, Gèdre, Gazost, Jarret, Juncalas, Loubajac, Lourdes, Lugagnan, Luz, Ouzous,
Ost, Pierrefitte, Saint-Pé, Saint-Sauveur, Salles, Sazos.
AGOS
Maison Valentin, 1790, les volutes sont terminées par une tête de rapace tenant dans son bec un reptile (lézard ?).Les panneaux à mi-étages font penser à ceux de la clôture du choeur de la chapelle dorée (Puey Laün).
Détail de la tête du rapace.Clichés P. Lafon.
ARBOUIX
Restaurant chez Marthe, il s'agit d'un départ représentant un grenadier ou un voltigeur de l'armée impériale (shako à pompon et plumet). Il a été exécuté par un voisin. L'escalier d'origine ayant disparu, il a été conservé ce départ taillé au couteau et à la hache. Prénommé Gilbert, le grenadier a servi de protecteur imaginaire aux enfants qui se sont succédés dans la maison (confesssions de la propriétaire).
Photos J. Omnès Avec les remerciements à la propriétaire des lieux
ARGELÈS-GAZOST
Argelès-Gazost début XXe siècle. Cliché Lafon Hôtel Beau Site . Milieu XIXe siècle.
Photo J. Omnès
Rampe d'escalier du presbytère d'Argelès-Gazost, ancienne maison Barzun. Ici pas d'animal. Le barreaudage est droit, il a perdu son arrondi (arcade). La volute à l'extrémité a été souvent utilisée.
Aux étages : gerbes de feuilles, aigle bonapartiste, entrelacs de feuillages. Photos J. Omnès
ARRAS-EN-LAVEDAN
L'un des plus anciens départs sculptés avec celui de Jarret découvert à ce jour en Bigorre est celui de la maison Pélafigue à Arras-en-Lavedan. Probablement réalisé en 1777, date d'édification de la maison, il résume l'art baroque de l'époque avec sa profusion de sinuosités, de rinceaux, de motifs végétaux, de colonnes torses sur les paliers de retours, et avec un barreaudage en arcades imitant la ferronnerie alors en vogue. Son auteur est inconnu. Nous retrouvons ce même genre aux motifs floraux, mais moins sophistiqué, à la maison Garcie face à la maison Bourguine.
Arras maison Garcie. photo J. Omnès
Premier escalier décoré connu (avec celui de Jarret), Maison Pélafigue, à droite retour d'escalier, Arras, 1777.
Clichés P. Lafon
Départ Demi course
Palier. Photos J. Omnès
Maison Bourguine, 1785. Ici, un animal, un serpent prend naissance à la base de l'escalier, s'entremêle dans des entrelacs de décors baroques, pour sortir au niveau du départ de la main courante de la rampe. La tête est légèrement abimée. C'est le début d'un bestiaire qui va se développer et se poursuivre pendant un siècle. Tous nos remerciements à la propriétaire des lieux pour avoir eu accès à ce chef-d'oeuvre..
Maison Yerbet- Berthet. Arras, 1823 Singe luttant avec un serpent. Sur le palier, c'est un aigle qui a pris dans son bec un serpent Ce n'est pas l'aigle impérial, mais un aigle local, dont nous retrouvons un exemple bien antérieur à Ger (1797). Clichés P. Lafon
Maison Yerbet, Arras 1823, le lion thème récurrent avec le singe. Déjà présent en 1793, à Cauterets, on le retrouve à Arrens en 1823 et à Ost en 1831. Cliché P. Lafon.
ARRENS (Chapelle de Pouey-Laun)
Les panneaux de la grille de bois à la tribunes représentent pour certains les mêmes motifs que les décors des rampes d'escaliers sculptés. Photos J. Omnès
Escalier de la chaire.
AUCUN
Maison Camps
Photos J. Omnès
Maison Camps, d'un médecin napoléonien de 1823. Singe avec un animal, un serpent ? L'aigle impérial se trouve sur un palier d'étage supérieur. D'après P. Lafon sur la photo du bas à droite, le cercle serait censé représenter le soleil. On pourrait aussi penser à une marguerite, décor floral fréquent.
Au Petit musée
Départ ou étage intermédiaire Aucun au Petit musée. Photos J. Omnès
Décor champêtre, chat poursuivant des souris, animal inconnu. Petit musée d'Aucun.
Photos J. Omnès
Aucun, Petit musée, un lion ? Photos J. Omnès
Dans un ouvrage de Pierre Debofle (société Ramond), il est fait mention d'une maison de 1844, dont le départ d'escalier polychrome représente d'une manère naïve une femme assise à la robe rouge , aux cheveux noirs tirés en arrière, dite la madone due peut être au ciseau d'un sculpteur aragonais. Nous n'avons pour l'instant pas de précision sur la localisation de cette maison. À suivre.
AYROS
Maison de 1778 En ço de Nanou
Photo P. Lafon
BAREGES
Ce départ d'escalier se trouve dans l'hôtel de la Montagne fleurie, ancienne maison Gradet du XVIIIe siècle, admirablement restaurée et modernisée tout en conservant son cachet ancien. C'est là qu'était descendu Toulouse Lautrec, en août 1879 pour une cure. Les sculptures probablement de la maison Claverie de Lourdes, semblent datées de la période précédant juste les représentations animales (chiens, serpents, singes). En effet, si les représentations florales et les arabesques dominent, on commence à entrevoir des prémices de représentation du serpent : tête stylisée et écailles. Photos J. Omnès
Tête de serpent ?
CAUTERETS
Cauterets barreaudage en trombone ou arcade, environ 1793
Hotel Chantilly,transformé en appartements, vue à travers la vitre de la porte d'entrée. Photo J. Omnès
Avec le classique serpent denté, protecteur de la maison. Photo ? Hôtel Hélios.
Photo J-L Laplagne
CHEUST
Maison de l' ancien maire. Décor végétal aux marguerites.
Photo J. Omnès
CHÈZE
Chèze, maison datée de 1883. C'est l'oeuvre de l'arrière grand-oncle lourdais, Etienne Nadau-Fourcade, du propriétaire de la maison, dite Maison Bordes. L'homme en pied, tient avec son bras gauche, le départ de la rampe. A l'étage, son épouse ? P. Lafon pense que les modèles viennent de gravures diffusées par des colporteurs. Clichés P. Lafon. Comme on peut le constater la tradition du départ d'escalier sculpté est bien une coutume en Haute-Bigorre. Il a aussi réalisé pour sa maison qui était située à Lourdes derrière les urgences, démolie depuis, un départ d'escalier représentant Jonas et la baleine. Il se troverait à Bagnères de Bigorre chez M. Luce (1)
(1) Communication téléphonique de
DAVANTAYGUE
Maison datée de 1789. Davantaygue, sculpture réalisée entre 1808-1813. Cliché P. Lafon. D'après Paul Lafon il s'agirait de l'oeuvre d'un déserteur de l'armée napoléonienne, en remerciement à l'aide reçu par la famille d'accueil, selon les confidences de la famille propriétaire. Il arbore une légion d'honneur ; les vêtements et la coiffe sont ceux d'un officier d'une compagnie d'élite des dragons. Un second soldat est visible à Arbouix au restaurant Chez Marthe.
GÈDRE
Mairie de Gèdre. Photos J. Omnès
GER
D'après l'inventaire du C.P.I.E., il s'agirait de la présentation d'une iconographie liée à la scène de la tentation d'Adam et d'Eve. Adam est en pied accompagné du serpent, Eve aurait disparu. Adam qui se touche la tête à la chevelure bouclée, semble être inspiré par le tableau de Lucas Cranach (Adam et Eve 1526-28). Eve était présente dans la monographie de l'instituteur. Ils sont accompagnés à leur pied par deux colombes qui s'embrassent et qui représentent l'amour. La rampe possède des décors sculptés répartis entre les balustres jusqu'à l'étage du grenier. Sont présentés les quatre saisons : l'églantine, la rose, les tulipes pour le printemps, le blé moissonné à la faucille pour l'été, la vigne pour l'automne et les deux serpents enlacés pour l'hiver. Un lion dressé garde l'accès au grenier. Les contremarches portent également des décors sculptés. D'après la même source le sculpteur serait un dénommé Latapie. D'après P. Lafon cela serait une oeuvre de Claverie qu'on peut dater de 1797, année de construction de la maison.
Beau départ d'escalier, cliché avec l'aimable autorisation de Madame Maisongrosse. À droite, Adam par Cranach le vieux. Photo J. Omnès.
Fin XVIIIe siècle. Cliché P. Lafon
GEZ
JARRET
Avec ses motifs floraux, c'est l'un de plus anciens départs rencontrés et le plus ancien si la date de la maison est 1773. Le 3 n'est pas bien marqué. Celui de la maison Pélafigue d'Arras en Lavedan est daté de 1777. Il résume l'art baroque de l'époque avec sa profusion de sinuosités végétales et avec son barreaudage en arcades imitant la ferronnerie alors en vogue.
Linteau marqué 1773. Le 3 n'est pas bien net. Photos J. Omnès
JUNCALAS
Chien courant après un chat. Juncalas 1785. Cliché P. Lafon.
Loubajac, Maison où vivait Mgr Laurence quand il était barbier dans le village
Le palier entrelacs. Photos J. Omnès
LOURDES
Rue du Bourg, Maison Maransin : l'aigle et le serpent, détail. Photos J. Omnès
Départ de rampe d'escalier sculpté du XVIIIe siècle, hélas peint en noir. Et pas n'importe lequel, il appartenait aux" concierges'' de Lourdes, les Dembarrère. Il représente un aigle tenant dans son bec un serpent. Et sous lui, deux oiseaux (colombes ?) se "bécotent". Avec son aigle au serpent, il se rapproche de celui de son voisin Maransin
Deux oiseaux qui se bécotent sur des arabesques végétales, comme au départ de l'escalier de la maison Dembarrère, rue du Bourg.
Départ à motif végétal de la maison de l'autre baron lourdais : Duprat. Photo J. Omnès.
Maison Lagardère, rue Francis Lagardère. Cliché Eric Basset
Ici ce sont les arabesques de serpents qui remplacent celles des végétaux ci-dessus. Départ d'escalier de le maison Latapie Lucien-Jacques (1926-1929), rue du Bourg, ancien maire de Lourdes à qui l'on doit de nombreuses réalisations dont : le monument aux morts de Mourgues, le tombeau à l'Egalité des soldats morts pour la Patrie, les vitraux de la chapelle du château, la jeune fille à la chèvre de F. Vilon, la statue de Mgr Peyramale. il est l'auteur de l'ouvrage "Tu t'en vas, ô mon pays"
Sculpture de palier de l'escalier représentant un singe et un serpent situé anciennement à l'étage à l'hôtel de la Paix ex Continental, rue de la Paix, vendu à un particulier en 2013. Coll. privée. Le départ a été vendu avant à une tierce personne. Photo J. Omnès
Le singe, cachet de la maison Claverie Ex hôtel de la Paix, rue de la Paix. Photo J. Omnès Coll. privée
Villa Rachel
Photos J. Omnès
30 avenue Maransin avec Momo du bar des PTT
Départ d'escalier à droite et paliers provenant d'une maison près du cinéma Pax et retrouvés à Gez.
Rampe d'escalier du XVIIe siècle, maison Doucet à Barrau.
LUGAGNAN
Du château XIXe siècle. Magnifique escalier à double départ, foisonnant d'élements végétaux, de grappes de raisins et d'animaux exotiques, dont le clasique serpent et le singe, ici avec une queue de lézard des atelier Claverie. Chaque palier abrite un panneau décoré de végétaux. Les deux rampes aux têtes hideuse de serpents censés protéger la maison paraissent avoir été ajoutées après. Sa sculpture moins fine semble provenir d'un autre atelier. A vérifier.
Cliché lors de la mise en vente
Palier avec grappes de raisins . Clichés J. Omnès avec les remerciements du propriétaire
LUZ-SAINT-SAUVEUR
Hôtel des Templiers 1837 Luz. Photo J. Omnès
Presbytère, ancienne maison bourgeoise de 1809. Barreaudage classique en épingle, style XVIIIe siècle.
Photo J. Omnès
Départ de la chaire de l'église. Photo J. Omnès
OUZOUS
Très bel escalier de la Maison Capdevielle, datant de 1804, d'une demeure ayant appartenu a un ancien militaire de l'armée napoléonienne, son certificat de congé daté de 1814, trône au premier palier. À l'entrée, un singe étrangle un serpent un peu comme au départ de Ger chez Maisongrosse. Le long de la rampe, les animaux classiques du bestiaire de Claverie : le lion et le singe. Ils encadrent un décor floral.
Photos J. Omnès
Voir aussi la maison Deth Haure
OST
Maison Hauloc. Ost 1833. Cliché P. L Lafon
PIERREFITTE
Escalier à Pierrefitte vers 1800. La moisson. Exemple animalier. Clichés P. Lafon
Pierrefitte-Nestalas. Serpent entourant un singe à tête d'homme stylisé.
Cliché P. Lafon
SAINT- PE (à vérifier)
SAINT-SAUVEUR
Dans une résidence hôtelière. Atelier inconnu.
Photo J. Omnès
SAINT-SAVIN
Départ et rampe dans l'immeuble de la mairie, affreusement peints d'un bleu brillant, la tête du singe a été abimée. Aux étages, décors champêtres. L'ensemble mériterait un décapage et une restauration. Photos J. Omnès
Photos J. Omnès
SALLES
Gîte Le Bélvédère.
SAZOS
Départ de la chaire de l'église
Rampe XVIIIe siècle à arcades et départ sculpté, chaire de l'église (fil du micro). Photo J. Omnès
Départ vendu aux enchères par Maître Adam le 7 juillet 2016 .
HORS DE NOTRE TERRITOIRE
À gauche, le serpent protecteur de la maison, mais difficile de dire si ce départ a été réalisé par l'atelier Claverie, probablement vers 1780. À droite : Lanne. Photo Paul Lafon
Pour complément d'information, départ d'escalier sculpté de la maison Foch à Tarbes
Lire : Mystérieux escaliers de Bigorre par Paul Lafon, édition MonHélios