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La transhumance de jadis à nos jours
« On peut faire des tas de métiers que l'on n'aime pas, sauf berger. »
La transhumance, c'est la montée des bovins et des ovins vers les pâturages d’altitude (estives). Ces estives appartiennent en majorité à des collectivités locales, communes ou syndicats pastoraux. La transhumance est pratiquée dans le Lavedan à partir de fin juin-début juillet. Les troupeaux montent sous la direction d’un majourau ou majoral, responsable des troupeaux et des hommes qui partent avec lui jusqu’aux terres de pacage et aux assès (abris de haute montagne). Chaque animal est marqué du signe de son propriétaire : un trou, une ou deux fentes aux oreilles pour les vaches, une tache de couleur sur le pelage pour les ovins. Les vaches meneuses portent une grosse esquèrre (grosse cloche dont le son est reconnaissable de loin).
Les Lies et passeries (paxeries)
Les transhumances pendant des siècles ont été gérées par des accords transfrontaliers entre la Haute-Bigorre et l’Aragon, conséquences des rapports d’ancienne vassalité. Les pasteurs et bergers aragonais ayant des droits d’usage sur plusieurs territoires indivis de ce côté des Pyrénées, moins sec, plus propice aux herbages,. Des députés désignés dans chacune des vallées se rencontraient tous les ans pour renouveler les « serments de paix et de concorde ». Ces traités avaient pour nom lies et passeries (paxeries) Par exemple les élus de la vallée de Barèges et ceux de Broto se rencontraient tous les ans à Gavarnie lors de la Sainte–Madeleine. Des tribunaux spéciaux s’occupaient des litiges entre éleveurs, car si les relations de bon voisinage étaient dans les mœurs, il existait cependant régulièrement des querelles venant jeter le trouble sur les pacages frontaliers.
La transhumance
Jadis, les bergers et pasteurs bloqués plusieurs mois aux estives, logeaient dans des cabanes rudimentaires ou cuyalas. Ces Cuyalas (cuyèu en Val d'Azun, couïla en Barégeois), lorsqu'elles sont restaurées, servent encore d'abri pour déposer le lait, et parfois de fromagerie avant l'affinage en plaine. Les bergers et pasteurs se faisaient remplacer à la maison par des estivaires, genre de journaliers qui s’occupaient des travaux des champs pendant leur absence. Le bâton que portait et porte encore parfois le berger, était terminé par un embout de fer en forme de crochet ; il s’agit de la ganche. C’est elle qui permet d’entraver les ovins au niveau des pattes, lors de la tonte. On peut penser que la forme de cette ganche est à l’origine de la crosse du bâton de l’évêque. Lui aussi devait ramener les brebis égarées au troupeau. Il était chaudement vêtu avec une cape de bure marron. Sa coiffe était un bonnet droit de laine brune surmonté d'un pompon que le berger tricotait lui-même lors des longues journées d'estives.
Le départ vers ces estives réunissant des centaines de bêtes, les chiens de garde, labrits ou patous, quelques chèvres pour le lait du berger, les ânes de bât et bien sûr les bergers et le curé bénissant le troupeau, apportaient une certaine animation au village. Ces départs sont actuellement plus discrets et les 4x4 ont remplacé les ânes.
Retour de transhumance. Berger lavedanais au XIXe siècle. Musée pyrénéen. Photos J. Omnès
La tendance est au retour à la tradition comme en vallée d’Ossau. La restauration des cuyalas et les téléphones portables ont amélioré les conditions de vie en estives. On s'est vite rendu compte que la transhumance saisonnière à pied améliorait le lait des animaux, moins stressés que par les transports en camion. La traite des troupeaux occupe une grande partie du travail des bergers. Une traite le matin et une le soir. Il faut 25 litres pour un fromage de 5 kg. Ils sont affinés en plaine. Voir au chapitre Gastronomie, la rubrique « fromage ».
Ces troupeaux descendent à la fin de l’automne, à la Saint-Michel, pour la tonte, après une halte sur les pâturages de moyenne altitude, autour des bordes ou germs (granges de montagne), pour y revenir au printemps, avant la montée aux estives. Ces pacages ainsi "fumés" deviendront en été des prés de fauche. En raison de la crise du métier de berger, certains propriétaires ont tendance à ne monter pour les bêtes à viande, qu’épisodiquement ; c’est à cette occasion qu’ils apportent le sel qu’ils déposent sur les pierres plates appelées salières.
Deux adresses : Musée du berger et de la transhumance en Barétous. École de bergers à Etcharry en Pays Basque.
Un ouvrage fort instructif sur les mots et la vie touchant le pastoralisme: Etudes sur le dialecte du Lavedan, d'Eugène Cordier.
La transhumance vue par F. Vilon, sculpteur lourdais. Photo J. Omnès
Gardiennage ou semi-liberté ?
Une thèse, celle de Bruno Besche-Commenge (1) et dont fait sienne un journaliste local. http://www.pyrenees-pireneus.com/Ecolog ... menge.html concerne les usages des bergers et pasteurs en Lavedan et Pays toy. Le sujet : les transhumances de troupeaux de bêtes à viande qui ne nécessitent pas de traite biquotidienne. Son objectif : affirmer et démontrer que ces troupeaux depuis les temps les plus reculés étaient laissés libres dans les zones de pacage, sans gardien, mais avec une simple surveillance, environ une fois par semaine
Dès le départ, notre chercheur fait preuve d’une certaine subjectivité qui ne sied à aucune thèse sérieuse, en attaquant une prise de position, celle conjointe de Férus et de Baudouin de Menten, qui diffère de la sienne. Curieusement, en guise de préambule, il fait appel à la conférence de Durban sur le racisme et la xénophobie, accusant, avant toute argumentation, ses opposants d’ « eugénisme », car d’après lui, leur argumentaire commun viserait à supprimer des usages ancestraux !
Sur les pas des bergers. Cliché Kepa Etchandy
De quoi s’agit-il en fait ? Notre chercheur affirme, arguments en ligne, que les troupeaux (j'imagine de bêtes à viande ne nécessitant pas de traite) n’étaient pas gardés depuis la nuit des temps, ils étaient simplement "surveillés", c'est à dire visités de temps en temps, ce que conteste Férus et B. de Menten. Cette guerre sémantique serait anodine, si derrière cette nuance, ne se faufilait la survie des ours dans les Pyrénées. Le chercheur veut les supprimer au nom d'une utopie mercantile qui ne dit pas son nom, les seconds intervenants veulent les maintenir. En effet, selon notre auteur-chercheur, il n’y aurait aucune raison que les bergers gardent leurs troupeaux pour les protéger des prédateurs (ours, loups (jadis) et chiens errants, autres bergers d’une autre vallée), car ils ne l’ont, d’après lui, jamais fait. Et de citer quelques « grands témoins » qui affirment d’une seule voix « nos bêtes sont en semi -liberté, c’est là qu’elles sont bien, c’est là qu’elles profitent »[…] « Nos bêtes nous les laissons libres, il faut leur [les ndlr] laisser choisir le mouscadé pour mousquer et le lit pour dormir » Il ne faudrait surtout pas les stresser, il faut les « rendre heureuses. » Et d’appeler E. Cordier (1850) à la rescousse avec sa phrase : « l’instinct guide les moutons où ils courent naturellement » À ce niveau de raisonnement rousseauiste (2), on peut se demander à quoi servaient les lits-caisses portables des bergers ou burquets, les nombreux cuyeus (cuyelas), les assès, les chiens protégés par des colliers anti-ours et les armes à feu que portait en permanence tout berger. De plus, cette dernière phrase sortie de son contexte contredit ses écrits. E. Cordier n' a à aucun moment parlé de semi-liberté du troupeau. Bien au contraire, dans Etudes sur le dialecte du Lavedan, il ne cesse d'évoquer les attentions quotidiennes du berger vis-à-vis de son troupeau et de ses chiens. Il [le berger] connait toutes ses bêtes, les épie, les attend, les poursuit, les ramène, les appelle, donne son nom à plusieurs [...] A force de vivre près d'elles, d'étudier leurs besoins, leurs désirs, leurs puissances, hélas leurs peines, pour lui ce ne sont plus des bêtes, ce sont presque des personnes : il converse avec elles...
Une attention particulière doit être portée sur les chiens errants qui causent de gros dégâts aux troupeaux. Ils attaquent les brebis comme savent le faire les loups. Ce ne sont pas des chiens sauvages ou abandonnés mais, comme l'affirment Daniel et Rachel, bergers en Aspe " juste laissés un peu trop en liberté par leurs maîtres, tout étonnés lorsqu'ils apprennent l'attitude de leur animal de compagnie".
Ce couple de bergers précise dans un ouvrage (3) qu'ils ont eu à déplorer la mort de quinze brebis, tuées par des chiens, pour seulement une par l'ours.
En estives Cliché M. Cauhapé. En moyenne montagne, autour des germs, avant et après les estives. Photo Phovoir-Omnès
Il est évident qu'un certain nombre de bergers, propriétaires de troupeaux et ne pouvant se payer un majoral, pour des raisons de rentabilité, prenaient le risque de les laisser en semi-liberté afin de vaquer à d'autres occupations. Surtout, lorsque les pacages n’étaient pas trop éloignés de leur ferme ou de leur cabane où ils trayaient les bovins ou les chèvres. Il ne pouvait en être de même pour les animaux paissant en haute montagne. Ces usages permissifs, bien partagés, ne faisaient pas l’unanimité dans les villages et ne participaient pas à la tranquillité des autorités, car ils occasionnaient nombre de litiges entre propriétaires et entre communes aussi bien bigourdanes que béarnaises et aragonaises et entraînaient souvent nombre de batailles rangées et de vols de troupeaux (a). L’importance des accords transfrontaliers (comme les conventions entre la ribère Saint-Savin et le Quiňon de Penticosa) est un bon marqueur des litiges occasionnés par ces « vagabondages de troupeaux. » Les imbrications de pacages entre vallées n’étaient pas non plus aptes à simplifier les situations. Les Aragonais de Sallent avaient des droits du côté de la ribère. Par ailleurs, une grande partie des revenus des communautés villageoises venaient des bacades ou droit de pacages sur les terres indivises. Tout litige au sujet du vagabondage des troupeaux avec des communautés voisines pouvait leur être préjudiciable et était sanctionné par la saisie du bétail incriminé...
La Révolution, chère à ses principes de propriété individuelle basée sur le droit romain ne comprit pas l’importance de la propriété collective. La résistance passive des bergers et des pasteurs fut récompensée en… 1837, sous la monarchie de juillet. Par une loi, elle rétablit la propriété collective sous forme de syndicat intercommunal (loi du 18 juillet).
(a) Un des nombreux exemples : en 1643, 800 bergers aragonais marchèrent sur Cauterets pour brûler le village, suite à des litiges de pacage. En 1652, un vol de chevaux se termina par une guerre rangée, etc…
Dortoir portable de berger ou burguét-cerceuil . Photo J. Omnès Musée pyrénéen
Le burguét
Le burguét était l’élément indispensable pour les bergers qui restaient jadis, lors des transhumances, près de leur troupeau. Mais ces cabanes mobiles à ne pas confondre avec les cabanes de pierres sèches de hautes montagnes étaient surtout utilisées lors de l’étape de moyenne altitude, pas loin des granges ou germs, où l’on devait fumer les terres. Il était accompagné de la barguère ou parc mobile de planches de 3 mètres environ, qui servait à réunir le troupeau pour passer la nuit à l’abri des prédateurs. Burguét et barguère étaient régulièrement déplacés tous les soirs afin que tout le lopin de terre soit fumé. Après la fumure le troupeau, son berger, les chiens avec leur collier de protection, la mule et l’incontournable chèvre montaient vers les estives. L’utilisation du burguét s’est prolongée surtout en Pyrénées orientales (Cerdagne) jusqu’aux environs de 1960.
S’il existe plusieurs types de burguét qui vont de la cabane sur 2 ou 4 roues, surtout en plaine à celle portées à bout de bras par deux hommes ou femmes. Le modèle le plus courant dans notre région est celui porté à bout de bras, de type cercueil (Musée pyrénéen) dans lequel le berger dormait couché. L’ouverture se faisait sur toute la longueur, tel un couvercle de tabatière. On rencontrait parfois des burguéts de type maisonnette, plus haut, avec toit à une ou deux pentes en bâtière (musée d’Aucun). L’ouverture sous forme de petite porte, se trouvait sur la partie la plus large.
La plupart étaient faits d’une armature de frêne ou de hêtre recouverte de planches de sapin. Le toit était soit de bois soit de chaume. Certains burguéts possédaient quatre pieds de bois pour s’isoler du sol. Certains textes citent des burguéts de type guérite, plus rare, le berger ne pouvant s’allonger totalement.
Le burguét servait aussi de point de ravitaillements laissés par la famille lors de leurs visites. Il paraît, que dans certaines vallées, on disait que les jeunes filles enceintes qui n'étaient pas passées auparavant devant monsieur le curé, étaient allées au burguét.
Autre burguét (maisonnette) au Petit musée d'Aucun. Photo J. Omnès
Droit de parcours
Ce droit de parcours réciproque ou droit bigourdan de compascuité, courant en val d'Azun, permettait à certaines époques, aux bergers et pasteurs d'une commune, de faire paître leurs troupeaux sur les terres indivises d'une commune voisine. Mais, et la restriction est importante, du lever au coucher du soleil. Le soir, chaque troupeau devait regagner son territoire propre, "sous peine de prison et d'amende arbitraire". Ce qui nécessitait un gardiennage permanent des troupeaux. Ce droit, objet de nombreux litiges, était "fondé, non sur l'équivalence des territoires mais sur la nécessité d'offrir de vastes espaces à parcourir au bétail gros et menu qui marche en paissant."Ch. Parrou.
Enclos contemporain. Ici au Hautacam. Photo J. Omnès
Les rixes entre bergers étaient si fréquentes que plusieurs peintres en ont mémorisé ces évènements. Ici Gavarni.
Les gardiens de troupeaux
Pour lutter contre ces vagabondages et éviter tout conflit, nombre de paroisses du Lavedan et du Pays toy employaient des gardiens de troupeaux ou majoraux. Tout était bien défini par greffier ou acte notarié : le salaire, le nombre de bêtes et surtout la délimitation du pacage. Les actes abondent, ils sont irréfutables : nous avons Saint Germes en Saint Pastous en 1756, Vidalos en 1743, qui interdit aux bestiaux qui ne sont pas donnés aux pasteurs communs de pacager sur les terres de la commune, de Villelongue . Il était impensable dans un tel contexte de laisser les troupeaux en semi-liberté. Dans certaines municipalités, des amendes étaient prévues pour les contrevenants. La paix entre vallées était à ce prix.
En résumé, il est un fait que certains troupeaux, surtout les petits troupeaux, n'étaient que "surveillés" par leurs propriétaires, qui ne venaient qu'une fois par semaine apporter du sel et vérifier les réserves d'eau, l'état du troupeau. Mais la majorité de ceux-ci était gardée par des bergers professionnels.
(1) Bruno Besche est chercheur au Centre de Linguistique et de dialectique à Toulouse. Il a publié Le savoir des bergers de Casabède, Toulouse : Éditions Jean-Louis Fossat, 2 vol. Moutons : gardiennage ou semi -liberté ? Il est l'auteur d'un chantier de recherche : le savoir des paysans-éleveurs pyrénéens, édition Société d'Etudes des sept vallées 1984.
(2) De nos jours on dirait de bisounours.
(3) Lire Berger au pays de l'ours, édition Monhélios.
Maquette cabane de berger en estive. Ces cabanes sont divisées en deux parties,: reliées par une porte : l'habitat proprement dit et l'étable où sont rassemblées, quand le troupeau n'est pas important, les bêtes la nuit, à l'abri. Autour de la cabane, un enclos fait de murets de pierres permet de rassembler les bêtes. L'ensemble est appelé cuyala. Trépied pour la traite et qui sert de tabouret. Musée pyrénéen. Photos J. Omnès
Instrument à multiusage. La pointe pour percer les panses gonflées et les cure sabots. Cuiller réalisée pendant les estives. Petit musée d'Aucun. Photos J. Omnès
sac à sel ou salié
Réalisés au crochet tunisien (mailles serrées), ils étaient accrochés aux ceintures des pasteurs et bergers. Celui du haut à gauche est un ancien sac, il a été reproduit dessous avec les inintiales du propriétaire J M. P (Jean Marie Prat)
La tonte
La tonte a lieu à la saint Michel à la descente des troupeaux. Jadis la tonte se faisait avec des ciseaux ou forces. On utilise maintenant des tondeuses électriques. En plus de la rapidité, ce type de tonte permet d'obtenir environ 500 gr de plus de laine par mouton.
La tonte à la fête aux côtelettes de Luz Peinture de C. Collado. Photos J. Omnès
Un cas emblématique du métier de berger
Chaque année Stéphane IRIBERRI, l’un des derniers bergers transhumant au long cours, mène du lieu « résidence d'hiver » d’Allias en Gironde aux lieux d'estives bigourdans, environ 500-600 brebis avec ses amis, ses sept chiens de garde, patous et border collies, son lama Babar et ses deux chèvres pour le lait. A l’aller, Il effectue un trajet d'environ 250-280 km sur six départements avec généralement 40 étapes. À chaque arrêt, c'est une petite fête dans le village d'accueil. Les terres d'estive et de repos en Bigorre se trouvent en vallée d’Arbéost, aux cols du Soulor et de Spandelles, en vallée de Batsurguère, à Estaing, à Saint-Pé-de Bigorre, au plateau du Mousqué. Après 30 ans de transhumance, son fils Txomin a pris la relève. Ce « vagabond des cimes » tel que le nomme Jacqueline Tournier dans son récent ouvrage « la Route de la transhumance » puis son fils sont soutenu dans leurs étapes depuis l’origine, par une association girondine Adipp.
Lire « La route de la Transhumance » de Jacqueline Tournier Tel : 06 56 88 21 92.
Stéphane, photo J. Tournier
Avec Stéphane septembre 2017. Photo J. Omnès
Plateau du Mousqué à Saint-Pé
LA TRANSHUMANCE A HEAS EN 1902
Carte postale éditée par l’ordre N-D de Garaison illustrant le dossier « la Transhumance en 2019 dans les hautes vallées du Gave » de J-L Massoure, revue Pyrénées 282. Après un été passé en estives, les propriétaires sont montés à Héas le 15 août, pour regrouper leur troupeau respectif, en vue d’une inspection. « Au premier plan, un religieux de Garaison voué au culte de la chapelle d’Héas ». Coll. privée.
Une transhumance millénaire exceptionelle : La Bernatoire
http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/actualites/la-bernatoire-la-transhumance-au-coeur-du-bien-pyrenees-mont-perdu
Lire :
- Berger au pays de l'Ours par Pierre Coudouy, édition MonHelios, 2006.
- Le savoir-faire des bergers de Bruno -Besche Commenge éditions J.-F. Fossat.
- Études sur le dialecte du Lavedan par Eugène Cordier, 1878, réédité par Nabu Press 2010.